Bonjour messieurs et dames, bienvenus dans ce nouveau numéro de votre revue de presse quotidienne de l’Ituri.
Les journaux parus en ligne ce vendredi se sont penchés majoritairement sur la situation sécuritaire qui demeure préoccupante en province.
Tout d’abord, la société civile exige les autorités à déclarer l’Ituri comme province sinistrée et suspendre le paiement des taxes de l’État à partir du mois de juin, écrivent nos confrères de kivutimes.com
Les forces vives ont lancé cet appel à la suite de la multiplicité des tueries de la population civile, les cas les plus récents sont notamment le carnage opéré le week-end dernier dans le camp Blankette, un carré minier du secteur de Banyali Kilo ainsi qu’au site des déplacés de Loddha dans la chefferie de Bahema Nord, en territoire de Djugu, faisant plus de 100 morts selon ce média.
Dans le territoire de Mambasa, la population était dans la rue la matinée de ce vendredi pour contrer l’entrée d’une unité des casques-bleus de la Monusco qui voulaient s’installer dans ce territoire.
Selon rtr-beni.net qui s’est ressourcé au près de la coordination territoriale d’une structure de défense des droits de l’homme dénommée CODEPEF, la situation a été maîtrisée par les forces de l’ordre qui ont tiré des gaz lacrymogènes ainsi que de balles réelles pour disperser les manifestants.
L’association culturelle et de développement du peuple Nyali dénommée « AKONGO ASBL » menace de se prendre en charge pour lutter contre l’occupation illégale d’une grande partie de son territoire par les miliciens de CODECO dans le territoire de Djugu, peut-on lire chez pressecongo.net
Ce média indique en effet que cette structure à caractère tribale base sa menace sur l’article 63 de la constitution de la République Démocratique du Congo qui stipule que « chaque congolais a le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace extérieure ».
Plus de 25 localités de Banyali Kilo et surtout les carrés miniers de cette entité riche en or sont occupés par les CODECO depuis l’instauration de l’état de siège en Ituri, fait remarquer ce tabloïd.
Voici les raisons qui portent à croire à l’existence du groupe armé appelé Zaïre, titre iturikwetu.net qui dit avoir réalisé une enquête confirmant que ce mythique groupe armé se réclamant d’autodéfense opère bel et bien en territoire de Djugu pendant que son existence divise souvent l’opinion en Ituri.
Les confrères se basent sur le rapport des experts de l’ONU, celui du baromètre sécuritaire du Kivu KST ainsi que sur des données de terrain qui confirment que Zaïre est à placer sur la liste au même titre que tous les autres groupes armés accusés d’avoir contribué à l’insécurité dans la région.
Bouclons par cette information de lesvolcansnews.net qui fait état de 5 présumés criminels présentés à l’administrateur militaire du territoire de Djugu avec une arme AK-47 en séjour dans la commune rurale de Mungwalu.
D’après les services de sécurité ayant procédé à leur présentation, ces présumés criminels ont été arrêtés à Kpamba Malanga, un site minier situé a environ 7 Km à l’ouest de Mungwalu.
David Byaruhanga