Il s’est ouvert depuis l’avant midi de ce jeudi 23 juin 2022 à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, un atelier de renforcement de capacités en faveur des officiers militaires et policiers, s’inscrivant dans la lutte contre les violations des droits de l’homme.
Cette séance d’échange est organisée conjointement par le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières d’un côté et de service d’éducation civique et de l’action sociale des FARDC d’autre côté; en partenariat avec le Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme BCNDH.
Le vice gouverneur qui a lancé cet atelier en présence du conseiller du vice ministre de l’intérieur du gouvernement Lukonde, a lancé un message de conscientisation aux officiers militaires et policiers.
« Nous savons tous que le droit de l’homme ne signifie pas le droit civil ou le droit militaire, mais c’est l’homme en tant que créature et tel que vous êtes là en tenue, par présomption, nous osons croire que vous étiez d’abord civil avant d’être en uniforme. Donc il est important de revenir d’où l’on vient, si l’on ne sait pas d’où l’on va », a déclaré Benjamin Alongabony, dans des propos receuillis par buniaactualite.com.
Par ailleurs, le commissaire divisionnaire a également rappel quelques aspects de violations des droits de l’homme au sein des FARDC et PNC.
« Ces violations ont plusieurs dimensions : la mauvaise répartition de la justice, le non respect de ses inférieurs ou de ses subalternes,… Le début de violationsm des droits de l’homme, c’est aussi lorsque vous ne connaissez pas la valeur de l’homme sous votre commandement », a t-il poursuivi.
Vénus nombreux pour prendre part à cet atelier, il est à noter que la séance démarrée ce jeudi 23 juin va se poursuivre et se clôturer ce vendredi 24 juin 2022.
La rédaction