Les réactions fusent de partout après la dernière attaque attribuée à la milice CODECO qui a visé le site de déplacés de guerre de Bule dans le territoire de Djugu.
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buniaactualite.com a tenté de parcourir les comptes Twitter des uns et des autres.
La Monusco qui se dit « indignée », indique par ailleurs que les soldats onusiens ont repoussé les assaillants pour limiter les dégâts.
« Les casques-bleus se sont rendus sur place pour stopper les tueries et repousser les assaillants », affirme Bintou Keita, représente spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC.
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Pour sa part, Moïse Katumbi n’est pas resté indifférent face à cette situation.
L’ancien gouverneur du Katanga a appelé la justice à enquêter sur ce massacre et punir les auteurs conformément à la loi.
« Ne nous laissons pas gagner par l’indifférence, la résignation. Le sang versé de ces innocents ne peut rester impuni », a écrit le président du parti politique Ensemble pour la République.
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Jean Bamanisa Saidi, ancien gouverneur de cette province, dénonce quant à lui, un « génocide » qui se poursuit contre les Hema.
« De dizaines de morts et des blessés suite à l’attaque de CODECO contre les déplacés Hema à Bule. Le génocide se poursuit [•••]», a-t-il écrit.
Thomas Lubanga de son côté, coordonnateur de Task Force, structure d’ex seigneurs de guerre dépêchée par la présidence de la République pour sensibiliser les miliciens, fustige un acte «inqualifiable», constituant un mépris manifeste à l’endroit de l’aspiration de chaque iturien à voir la paix revenir rapidement.
« Task Force redit aux groupes armés responsables de cette barbarie, qu’à travers de telles tueries, ils se condamnent eux-mêmes et écrivent chaque jour leur propre jugement », a-t-il déclaré.
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Aucune réaction de la part du gouvernement provincial militaire, ni du pouvoir central, n’est jusque-là notée.
C’est la deuxième attaque sur un camp de déplacés enregistrée en l’espace de seulement trois mois dans le territoire de Djugu, faisant plus d’une centaine de morts et de nombreux blessés.
La Rédaction
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Anonyme
Nous regrettons le silence de gouvernement central face au génocide fait en ituri