La société chinoise Kimia Mining rejette en bloc toutes les accusations portées à sa charge par la coordination provinciale de la société civile, estimant que cette dernière « ne détenait pas d’éléments nécessaires avant de faire sa déclaration ».
Les forces vives ont en effet accusé cette société détenue par des exploitants chinois de soutenir les groupes armés actifs dans la zone de Mambasa où elle exploite de l’or, ainsi que du non respect de son cahier des charges signé avec la communauté locale.
Pour la direction Générale de Kimia Mining, ces allégations sont « totalement fausses ».
« C’est totalement faux. D’ailleurs, il n’y a pas la présence des groupes armés dans la zone où travaille la société Kimia Mining » a indiqué à buniaactualite.com Maître Placide Maghene son avocat conseil.
Par rapport au cahier des charges, il affirme que 12 salles de classes, outre le stade de football, seront inaugurées et remises à la communauté locale avant ce mois de juillet courant.
S’estimant « acceptée » par les habitants de la contrée, Kimia Mining révèle qu’elle a été même primée par la communauté locale comme meilleure société dans la zone.
« Je pense que la société civile n’avait pas tous les éléments, et je pense que le jour où elle aura tous les éléments, elle fera une déclaration contraire » poursuit Maître Maghene.
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Dotée d’un permis d’exploitation depuis décembre 2020, cette entreprise minière se reconnaît être en ordre dans toutes les activités menées dans cette partie de la province de l’Ituri, estimant que la société civile s’est contredite elle-même en demandant au premier ministre de retirer les titres appartenant à Kimia Mining et en traitant d’«illégales» ses activités.
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Verite Johnson