Près de cents personnes parmi lesquelles des déplacés et des membres de la communauté hôte ont été formées dans divers métiers dont la fabrication des savons pour les unes et la fabrication des kits hygiénique intimes pour des femmes pour les autres.
Sur initiative du Haut Commissariat pour les Réfugiés HCR, l’idée c’est de partir vers les solutions pour les personnes déplacées et les autres qui sont sur leur mandat.
Le samedi 18 juin, une exposition vente de production des savons et des linges hygiéniques intimes des femmes produits par les personnes déplacées internes, a été organisée au site de déplacés de Kingonze, en ville de Bunia.
“ Aujourd’hui on est là à l’exposition pour les activités de deux ateliers différents. On a un atelier pour les femmes où on fait la savonnerie et un autre atelier pour les femmes où on fait la fabrication des serviettes hygiénique. C’est une fabrication vraiment locale avec certification de l’OCC ”, explique Denis Oulai, responsable de cette agence onusienne.
Depuis un temps, le HCR a mis en place plusieurs projets qui vont contribuer à l’autonomisation des personnes déplacées et en même temps une portion de la population hôte qui les accueillent.
“ Donc l’idée c’est de les rendre autonomes pour que ces personnes déplacées puissent subvenir à leurs besoins sans attendre forcément l’assistance alimentaire ”, a-t-il poursuivi.
Cependant, pour la savonnerie, le premier cycle prend une quarantaine de bénéficiaires personnes déplacées et 15 bénéficiaires de la communauté hôte pour l’atelier de la savonnerie. Pour l’atelier de fabrication des serviettes hygiéniques, ça prend en compte un premier lot d’une soixantaine de déplacés et une proportion de personnes qui viennent de la population hôte.
Pour l’instant, un mécanisme de soutien a été instauré prenant en compte la formation de formateurs pour que les personnes déplacées internes puissent partir former d’autres personnes dans la savonnerie et dans la fabrication des kits hygiénique pour que toutes les femmes puissent être autonome tout en continuant a garder leurs ménages en marche.
Avidha Furaha, responsable de menage âgée de 19 ans ayant fui son village à Djugu suite aux atrocités, n’a pas manqué d’exprimer ses satisfactions.
“ Aujourd’hui, je couds les serviettes hygiénique. Depuis que nous avions commencé, voici les retombées que nous mettons à la porté du public pour nos filles et femmes. Je suis très joyeuse. Je remercie le HCR ”, a-t-elle expliqué à buniaactualite.com.
Cette activité s’est inscrite en prélude de la journée mondiale des réfugiés. En Ituri, plusieurs personnes déplacées traversent une vie pénible faute d’une prise en charge adéquate.
Constant Same Bagalwa