En l’intervalle d’une semaine, 3 jeunes filles âgées de moins de 10 ont été violées dans des circonstances différentes par des inconnus dans la commune rurale de Mongbwalu en territoire de Djugu, suscitant un sentiment de colère et de révolte dans l’opinion publique.
C’est le bureau genre, famille et enfant dans cette zone minière de l’Ituri qui le rapporte à buniaactualite.com ce mercredi 06 juin 2022, fustigeant la disparition dans la nature des auteurs de ces actes odieux envers des enfants.
“ Les auteurs de ces actes ignobles sont des inconnus qui ne sont pas encore malheureusement démasqués. Si les bourreaux parvenaient à être démasqués, il va falloir que la justice face son travail normalement ”, plaide madame Jeanne Njangusi, responsable intérimaire de ce bureau étatique.
Selon elle, le premier cas est survenu depuis le jeudi 30 juin au quartier Baru, le deuxième est intervenu le samedi 02 juillet au quartier Kilo-moto et le dernier s’est passé un jour après dans ladite commune rurale, située à près de 85 km de la ville de Bunia, chef-lieu de la province.
M. Njangusi explique que les victimes, toutes encore des mineures, ont été violées pédant qu’elles se trouvaient quasiment seules dans des zones isolées et dans des carrières minières, entrain principalement de se rendre pour “ vendre certains articles ” sur demande de leurs parents.
“ Nous interpellons les parents à mieux surveiller leurs enfants. Malgré la pauvreté, on ne peut pas quand-même envoyer son propre enfant dans des endroits isolés ”, a-t-elle souhaité.
Outre ces raisons, elle précise aussi que la consommation de l’alcool et des boissons fortement alcoolisées influencent beaucoup ce genre de déviation sociale contre des mineures. A cela s’ajoute des pratiques de fétichisme qui favoriseraient ce cas de viol.
Choquée, la coordinatrice du Club d’écoute pour enfant en Ituri plaide pour la recherche et l’arrestation des auteurs de ces crimes en vue de subir la rigueur de la loi.
“ Ce n’est pas normal de violer des petites filles. Ce n’est pas du tout bon de gâcher la vie des enfants en imposant des pratiques qui nuisent profondément à leur santé. Il faut que les auteurs soient arrêtés et sévèrement punis pour servir d’exemple aux autres ” demande Joyce Byamungu.
Toutes les 3 victimes ont été déférées dans des structures sanitaires de la place pour des premiers soins. Mais il faut dire que dans cette zone minière, de nombreux cas de violences sexuelles sont régulièrement documentés, sans souvent un mécanisme préventif et de répression contre des auteurs.
David Ramazani
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