Après le dernier massacre qui a coûté dimanche la vie à plus de 50 civils et l’enlèvement de plus de 100 autres par la milice CODECO dans les environs de la commune rurale de Mungwalu dans le territoire de Djugu, plusieurs réactions se font déjà enregistrer.
Pour Maître Mugisa Tibasima Emmanuel, ceci constitue « un drame de plus qui remue le couteau dans la plaie des massacres » perpétrés dans les sites de déplacés à Djugu et à Irumu par les groupes armés CODECO et FPIC actifs en Province de l’Ituri.
A en croire cet avocat de profession, il est temps de mettre en pratique le discours du gouverneur militaire de l’Ituri, le Lieutenant-Général Luboya Nkashama qui, lors de son adresse à la population de Komanda, a appelé les jeunes, comme les vieillards « à se prendre en charge » en résistant contre les tueries des groupes armés.
« Et moi j’ajoute qu’il est également temps de se baser sur les dispositions de l’article 51 de la charte des Nations-Unies qui autorise la légitime défense collective en cas d’agression, en attendant les mesures nécessaires du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la situation sécuritaire en Ituri » a-t-il affirmé dans une tribune envoyée à buniaactualite.com
D’après ce membre de la communauté Hema, le gouvernement congolais qui a démontré ses limites pour stopper « le génocide » en Ituri, devrait accepter que » les populations innocentes utilisent des moyens proportionnels à ceux des groupes armés », comme prévu dans la constitution de la République Démocratique du Congo et dans les traités internationaux.
La Rédaction