Cet article participe dans un concours organisé par le CICR Ituri à l’occasion de la journée internationale de la Croix-Rouge de chaque 08 mai. Plus vous le voyez et vous le faites voir, plus vous augmentez la chance de l’article de Alex Shabdina et Benita Musoki de remporter le Grand Prix. Ce concours expire le samedi 7 mai 2022 à 13 heures, +2 GMT.
A lire en exclusivité sur lesvisages.net et buniaactualite.com
Des personnes fusillées et agressées, l’on en parle en province de l’Ituri. Des conflits armés çà et là et plusieurs armes en circulation ne laissent personne à l’abri d’une blessure par arme.
Dans cette situation, en plus d’être couteux, les soins médicaux sont d’une technicité exigée. Le Comité International de la Croix Rouge CICR Ituri, appuie localement le personnel soignant dans l’acquisition des compétences. Aussi, l’organisation prend en charge les soins médicaux des blessés par armes, voire leur référencement vers d’autres structures.
« La prise en charge évolue bien et ici à l’hôpital, le CICR nous assiste avec les médicaments. Personnellement, je ne pouvais jamais avoir le moyen de me faire soigner. Je suis déplacé de guerre », a expliqué Bala, l’un de blessé par arme rencontré à l’hôpital général de référence de Nyakunde.
Comme Bala, des centaines de victimes ont bénéficié de cet appui à l’hôpital général de référence de Nyakunde ou celui de Bunia depuis 2021. Bala et son ami ont été la cible d’un porteur d’arme, il y a quelques mois, quand ils rentraient d’une visite familiale à Nyakunde. Cet incident a bouleversé la vie d’un père de famille et d’un agriculteur assidu.
Grace aux traitements reçus, il espère pouvoir s’en sortir. Le traitement ne tient aucunement compte du profil du patient ou de son appartenance à un groupe quelconque.
« Nous les traitons tous sans discrimination. Et ils savent que qui qu’ils soient, arrivés à l’hôpital, ils ont tous besoin des soins », renchérit le Docteur Charles Kashinde, Médecin Directeur de l’HGR Nyakunde.
Cet appui multidimensionnel prouve la volonté d’aider.
« Ces victimes sont plus vulnérables, le CICR les assiste, tout en appuyant notre hôpital en médicament, et pour les cas graves, le CICR poursuit la prise en charge dans d’autres villes du pays jusqu’au rétablissement du patient », dit Docteur Charles.

En plus, le CICR facilite des stages d’immersion et des formations du personnel soignant local dans le domaine de chirurgie de guerre.
Pour sa part, le Docteur John Katabuka Kalombo, Médecin Directeur De L’hôpital Général de Bunia, recommande au CICR de renforcer le plateau technique médical de son hôpital afin de bien prendre en charge même des cas compliqués, au niveau local.
Marc Soupa, chef de sous délégation du CICR en Ituri, a noté l’importance que le CICR accorde à l’assistance aux victimes des abus et du non-respect des droits. Selon lui, le CICR continue à développer des mécanismes de réponse en Ituri pour venir au mieux à l’aide de ces victimes.
Alex Shabdina, Radio Peace Fm
Benita Musoki, flashinfoplus.com