Après la fin de la première journée de ville morte décrété par les communautés victimes des exactions de groupes armés réunies au sein de G5-A, l’heure est à l’évaluation.
Dans une interview accordée à buniaactualite.com , Christian Utheki, président de cette structure, juge de positive cette première journée.
Pour lui, cette mesure a été à moitié suivie. Cela fait suite aux messages de contestations de la société civile, de la FEC mais aussi des autorités provinciales, constituant un point positif et témoignage que leur message a été bien capté.
« Le fait que toutes les autorités au niveau national et provincial ont réagi, voire d’autres structures constituent un point positif. La mesure continue jusqu’au 27 mai, après nous allons passer à la deuxième phase de notre démarche », a-t-il indiqué.
Pour cette deuxième phase, il sera question d’appeler toutes les personnes qui ont quitté leur milieu suite à l’insécurité, d’assiéger les endroits les plus sécurisé de la province comme les bases de la Monusco et des FARDC, les aéroports et autres, annoncent les initiateurs de ladite démarche.
Maître Christian a profité de l’occasion pour appeler les communautés Ituriennes à ne pas céder aux provocations des ennemis de la paix.
« Notre combat et démarches vont rester toujours pacifiques comme ce que nous venons de lancer. Nous ne répliquerons jamais par la violence, c’est le terrain que ses ennemis veulent nous amener », a-t-il dit.
Rappelons que le G5-A a décrété à partir de ce vendredi 13 mai une série de journées “ville morte” pendant 15 jours. Une mesure qui n’a pas obtenu l’adhésion de toute la population Iturienne.
Marcus Jean Loika