Les prix des produits de première nécessité ont galopé sur le marché en ville de Bunia depuis le début de la semaine en cours. Un reporter de buniaactualite.com qui a fait la ronde a constaté ce qui suit :
- Un sac de riz de 25kg qui se vendait à 19 dollars se négocie actuellement entre 30 à 35 dollars.
- Une mesure de haricots de 15.000 francs est passé à 25.000 FC.
- 1 bidon d’huile végétale de 5 litres qui se vendait il y a peu à 10 dollars est passé à 15$ soit un taux d’augmentation de plus de 50%.
Cette situation est observée depuis que des rumeurs courent sur un probable appel à des journées ville morte durant 15 jours, un appel qui pourtant n’a pas été respecté.
A ce sujet, l’acteur politique Xavier Asani interpelle le gouvernement provincial à jouer son rôle.
« Le gouvernement provincial doit interpeller le service de l’économie nationale, c’est l’état qui règlemente les prix au marché en cas de dérapage. Mais j’ai comme l’impression que les consommateurs sont abandonnés à leur triste sort » lance ce cadre du parti Union des Tshisekedistes réformateurs UTR.
Pendant ce temps, certains opérateurs économiques interrogés évoquent la situation sécuritaire catastrophique sur les routes nationales numéro 04 et 27 où les véhicules transportant des marchandises sont souvent attaqués et incendiés par les groupes armés.
« Le gouvernement doit aussi protéger nos opérateurs économiques » a ajouté M. Assani.
Marcus Jean Loika