Au total 100 élèves venus de cinq différentes écoles situées dans les environs de l’un des principaux camps de la Monusco au quartier Bankoko en ville de Bunia, ont été sensibilisés sur la prévention de l’exploitation et abus sexuels commis par le personnel des Nations-Unies.
Une politique de « tolérance zéro » à l’égard de l’exploitation et abus sexuels commis par les agents et fonctionnaires de l’ONU.
Organisée par le bureau de discipline et conduite de la Mission onusienne en Ituri, cette activité qui s’est déroulée sous format des sketchs, s’est tenue dans la cour de l’école Andisoma située à 3Km du centre ville de Bunia.
Après évaluation, les participants qui ont mieux assimilé cette politique ont été dotés des supports contenant l’adresse et les contacts du Bureau de conduite et discipline pour des éventuelles alertes.
Occasion pour Madame Déborah Barugahara son responsable, d’appeler la communauté à garder sa valeur et non se livrer aux relations sexuelles avec le personnel de la Monusco, en échange des biens ou argent car dit-elle, les conséquences sont énormes.
« Gardons nos valeurs, nous population ne nous donnons pas à cette pratique qui encourage les personnel des Nations-Unies à avoir des relations sexuelles avec nous. Les conséquences sont énormes. Ils peuvent vous donner l’argent aujourd’hui mais demain quand ils partirons, quel sera votre sort ? » a-t-elle demandé aux participants dans des propos recueillis par buniaactualite.com
Une occasion « en or » pour les participants qui ont promis désormais de dénoncer tout cas d’abus au bureau de la conduite et discipline.
Ils ont affirmé avoir appris qu’aucun agent des Nations-Unies n’est autorisé à avoir des relations sexuelles en échange des biens, « pas même avec une prostituée ».
Verite Johnson